Quels sont mes rêves ?

Tableau original d’Agnès Hemery

Ce matin, peu après mon réveil, interpellée par des messages placés dans mon séjour, j’ai eu l’inspiration d’écrire sur mon rêve de vie.

Quel est mon rêve ?
« Mon rêve est d’aider les autres à être libres.
Je suis convaincue qu’en étant soi, nous construirons un monde qui exprime le meilleur de nous-mêmes.
J’espère y contribuer par l’auto-coaching qui invite chacun à aller à la rencontre de soi et de piloter sa vie en fonction de ses aspirations profondes. »

Quel est ton rêve ?

Qu’est-ce qu’être libre ?
C’est agir en fonction de moi-même, guidé.e par mon cœur, pas pas ma peur, ni par ma rancoeur, pas par ma colère, ni même ma tristesse.
Guidé.e par la joie et l’enthousiasme ou juste l’espoir, je vais vers ce que je désire plutôt que de me protéger de ce que je crains.
Quand je choisis pour moi, je dépasse le passé et l’utilise simplement comme du terreau, nourriture pour faire germer l’avenir.
Quand je crois en moi, en mes rêves, chacune de mes expériences, heureuses comme douloureuses m’offre du carburant pour avancer, de la matière pour créer.

Quand j’écoute ce qui me fait vibrer de joie,
j’ai envie de Vivre pleinement.

Choisir la vengeance, expression d’une plaie purulente, me maintient dans le problème, le réactive.
Entretenir la tristesse est une aliénation à une expérience passée. Les émotions sont fugaces.
Suivre sa colère consiste à donner le pouvoir à ce qu’on déteste.
Ecouter les peurs c’est renoncer à l’amour, en croyant se protéger des risques on évite de vivre !

La vie n’a rien d’évident (et pourtant…) elle est un challenge de chaque instant. Elle n’offre aucune garantie, mais s’offre à nous, de secondes en années, en passant par les précieuses minutes et des journées vécues comme plus ou moins longues…
A chaque instant, je l’influence, que ce soit en conscience ou pas. J’en fais librement ce que j’en décide, quand bien même je décide que je n’ai pas de pouvoir sur moi et que je le délègue à d’autres (parents, conjoint, hiérarchique, religion, Etat…). De toute façon, que je choisisse moi-même ou laisse les autres choisir pour moi, c’est mon choix !

Quoique je décide, j’active ma responsabilité.
Alors autant en être fier.e !

Que je suive la volonté de mes parents, que je m’y oppose, que je prenne la tangente ou que je suive mon rêve, c’est de ma vie qu’il s’agit : c’est donc mon choix, libre et responsable !
Chacun de mes choix suppose courage et énergie, que ce soit la soumission, la rébellion ou l’indépendance.

Quelle décision éclairera ma vie d’espoir et de joie ?

Ma vraie liberté, bien plus grande que celle d’agir, est de choisir mes croyances !
Mes croyances, ces pensées qui me guident, sont comme des lunettes qui teintent ma vie et l’orientent (ou la déforment).
Par exemple, « je suis nul » est une croyance. C’est une idée que j’ai construite sur moi, ou adoptée parce que mon père me l’a si souvent répétée. Elle oriente mes choix d’actions, et même mon attitude par rapport à l’action.
Un des effets de base des croyances, qui pourrait être vu comme un biais, est qu’on fait tout pour les valider ! Comme j’y crois, je ne la remets pas en question… Ainsi, le piège est puissant.
Pourtant, comme nos croyances nous appartiennent, même si nous les avons empruntées à quelqu’un ou à une doctrine, elles peuvent être changées par « simple » choix personnel.
« Je dois obéir à mes parents » ou « je dois aimer mes parents » sont aussi des croyances, même si elles sont amplement partagées, rien n’en prouve la vérité. Il y a fort à parier que les « je dois… » « il faut … » évoquent des croyances pas très en phase avec la voix de mon cœur.
Les croyances ne sont pas toutes pesantes ou limitantes, elles peuvent aussi être aidantes, comme « je mérite aimé », « je suis capable de réussir cet examen », « j’aime la vie même si je rencontre des déconvenues »…

Synchronicité alias magie de la Vie ?
Juste après que j’ai écrit ce message sur mon journal, une amie m’a envoyé le message suivant , qu’il me parait essentiel de partager en complément : https://www.youtube.com/watch?v=eHKF_EP0-pE&t=1055s&frags=pl%2Cwn

Auto-coaching :

Quel est mon rêve ?
Quelle décision éclairerait ma vie d’espoir et de joie ?

Quelles sont mes croyances actuelles au sujet de ce rêve, de ma vie ?
Sont-elles majoritairement aidantes ou limitantes ?

Comment pourrais-je m’autoriser à réaliser ce rêve qui me tient à cœur ?
Quel serait alors mon premier pas ?

En étant à mon écoute, je passe de la plainte à la ressource.
Ce qui se présente à moi est source de croissance.
Extraordinaires informations sur « moi-m’aime » !
Messages pour mieux me connaître afin d’exprimer le meilleur de moi.
Là est le miroir : ce qui suscite mes émotions parle de moi.

NB : j’ai bien ralenti… pas publié d’article du 9 août (article sur ralentir) au 27 septembre

Ralentir : ça me dit quoi ?


« Il faut savoir prendre son temps, suivre ses instincts et goûter la sensualité au quotidien. C’est l’essence même de la vérité. »    Calvin Klein, Styliste
Voici le reportage qui m’a inspiré le thème : https://www.arte.tv/fr/videos/048763-000-A/l-urgence-de-ralentir/

Auto-coaching: 

Quel est mon rythme habituel ?   Ai-je l’impression qu’il est plutôt rapide ou plutôt lent ?

Correspond-t-il à mes besoins ?   Me semble-t-il écologique (respectueux de moi, et de mon environnement relationnel et matériel) ?

Expérience :
Je change de rythme (sans me juger !) pour découvrir un nouvel aspect de ma vie. Suite à cette expérience, je pourrai éventuellement adapter mon rythme habituel, ou procéder à des alternances.

Piloter >< Détourner

image de https://le-triple-effort.fr/progresser-montees-cols/

Piloter suppose d’avancer en direction d’un objectif. C’est une action qui a du sens et qui demande détermination, préparation, motivation et concentration.
Détourner c’est s’éloigner de l’objet de notre attention. C’est, non pas choisir un nouvel objectif, mais juste éviter celui qu’on avait. C’est par exemple se divertir, en préférant une distraction qui permette de zapper l’objet prioritaire.

Auto-coaching :

Quelles sont mes activités quotidiennes non contraintes ?
Sont-elles de l’ordre de choix personnels constructif (orientés vers un objectif) ou de divertissements ? Exemple : regarder la télé peut être un divertissement (détourner mon attention) ou un outil pour avancer (m’informer sur un sujet lié à mon projet).
Quel sont mes projets prioritaires à court terme (CT, 3 à 6 mois), moyen terme (MT, 3 ans) ou long terme (LT, plus de 5 ans) ?
Quelles actions quotidiennes contribuent à mon projet prioritaire à court terme ?

Expérience :

Pour les 5 prochains jours, je m’engage à consacrer 20 minutes par jour (ou 10 si 20 me semble trop ambitieux, ce sera toujours bien plus que 0) à mon objectif prioritaire pour les mois à venir (CT). Bien sûr, si je ne sais pas ce que je veux, je peux commencer par consacrer ces 20 minutes à définir mes objectifs prioritaires et à les trier par ordre d’importance à mes yeux.

Concilier les deux (passer du OU au ET) :

Pour avancer vers mon objectif, il peut être nécessaire de tirer des bords ( navigation) ou d’avancer en lacets (pilotage en montagne). La ligne droite n’est pas forcément le meilleur moyen d’avancer efficacement. Ainsi, je pilote avec des détours !
De même, me concentrer à plein temps sur un projet (hormis en cas de dead line imminente) est illusoire, ainsi, je peux me divertir pour me ressourcer et ainsi redevenir productif. Je peux aussi utiliser les distractions comme des récompenses : quand j’aurai fait cela, je m’offre une pause de…

Trouver un sens à ma transition

Mon actu: 2ème test Covid négatif le 7/7 = autorisation d’aller travailler et de circuler avec le masque !
Ainsi je peux découvrir mon environnement.
Une des premières découvertes étonnantes, post test, a été la visite d’un centre commercial pas vraiment dépaysant par rapport à la métropole, sauf pour les livres et magazines : délai de 2 mois environ.

Mon intuition m’a menée ici, je commence à en chercher le sens.
Avant mon départ, les personnes qui connaissaient la Réunion et me connaissaient m’ont prédit que cette île allait me correspondre. J’avoue que la notion de mélange de cultures et de religions qu’ils évoquaient me plaisait.
Première impression très plaisante, au-delà des palmiers environnants : le plaisir de saluer les gens croisés dans la rue. Ici c’est normal de se dire bonjour en se croisant ! Je me suis d’emblée sentie chez moi car depuis mon enfance je fais cela. J’avais limité en Normandie car j’avais trop souvent l’impression de déranger voire d’agresser les gens salués…

Ce matin, au réveil après avoir demandé à être guidé en me couchant, plusieurs réponses me sont apparues comme des évidences :
– j’avais envie de m’alléger matériellement (sacré challenge pour moi qui conserve beaucoup), avec ce déménagement sommaire c’est quasiment chose faite (en tout cas un grand pas de franchi). J’attends mon véhicule avec mes affaires pour la fin du mois, il vogue sur les flots.
– j’avais le projet de vivre dans une micro-maison alors que j’étais confortablement installée dans 106 m2. Ici, dès le 1er jour, j’ai identifié la maisonnette de mes rêves (grâce à ma tique qui m’a poussée à la pharmacie), j’ai pu la visiter 2 jours plus tard, elle correspond, en mieux à ce que j’imaginais et en prime en elle est meublée. J’attends la réponse de sa propriétaire conceptrice. Patience et confiance sont de mise.
– depuis mon expérience de 2 mois à Delhi, je dis que 23°C est la température idéale pour vivre.C’est la température moyenne ici depuis mon arrivée. D’accord, c’est l’hiver, il fera plus chaud l’été mais j’aime aussi la chaleur, même si après 32 ans en Normandie je n’y suis plus trop habituée (sauf un épisode normand avant mon départ, sorte de clin d’oeil très surprenant). Je vais pouvoir porter toute l’année les robes que j’ai fait faire en Inde début 2017, et autres tenues indiennes peu adaptées à la Normandie.
– j’avais identifié qu’une alimentation naturelle était plus adaptée à un climat tropical qui correspond davantage à notre habitat naturel… Hier, je suis allée pour la première fois au marché : à moi de découvrir les nouveaux fruits et légumes qui me correspondent.
En bref, ce que j’imaginais être le meilleur pour moi semble concret ici. Hormis le fait d’avoir mis de la distance entre nous ce que je vise à limiter en te donnant de mes nouvelles et surtout, je le souhaite, en développant mes activités créatrices pour l’auto-coaching.
Mon intuition m’aurait-elle guidée vers la réponse globale à mes aspirations ?
Mon intellect ne l’aurait pas fait car je ne connaissais pas du tout La Réunion !

Je reste à ton service, avec de nouvelles modalités pour Leader de Soi : le « programme 333 » pour mettre en place une nouvelle habitude et l’accompagnement de projet « Dis moi sur dix mois ».
Les cartes-coach sont en vente en métropole : principalement à La Cornaline, librairie 62, rue Saint Lazare à Paris 01 48 74 28 80 et aussi à l’Eau Vive à Caen ou via Christèle de Cap Sourire.
Et bien sûr ce blog dédié à l’auto-coaching, promis j’arrête de parler de moi et le prochain article sera pour toi. Si tu es en manques, il y a plein d’articles déjà en ligne (et pas forcément périmés) sans parler de BoB, le Blog www.objectifBonheur.com 

Transition en cours, avec des soubresauts…

Me revoici enfin pour donner de mes nouvelles et lever le voile pour ceux qui n’ont pas percé le mystère.
Depuis le 23 mai, il s’en est passé des choses !
Entre autres, en juin, j’ai eu l’immense joie de rencontrer de nombreuses personnes que j’aime.
Merci à ceux qui sont venus à ma rencontre, qui m’ont soutenue et qui se sont enthousiasmés pour moi.

Aujourd’hui, 1er juillet, est le jour officiel de ma prise de poste ici.
Mais, mister Covid oblige, la pratique n’est pas vraiment en phase avec la théorie…  les aléas sont là.
Priorité à l’isolement de 7 jours : partie remise au 8 juillet.
La patience est de mise !
7 jours de vacances ? Au sens propre de vacance, vide, alors oui.
Mais pas de vacances au sens désormais usuel car pas question de me promener. Il est même difficile de savoir comment accéder au repas 😉
Me voici dans un environnement complètement inconnu que je suis priée de ne pas découvrir.
Quelle époque épique !

Si tu ne sais pas encore où m’a menée cette transition, il est temps de te le révéler : me voici à La Possession.
C’est en France… mais dans l’hémisphère Sud.
Ici c’est l’hiver, enfin c’est relatif, il fait 24°C.

Non, ce n’était pas un rêve, ni un projet, pas même un objectif REPERES 😉
Simplement le message surprise de mon intuition !
Elle m’a soufflée cette idée incongrue et la Vie m’a incitée à sa mise en œuvre.
J’ai été surprise par la facilité. Bon d’accord pas que facile… mais quand même. Même mon entorse qualifiée de grave m’a finalement simplifié la tâche en m’obligeant à demander de l’aide. Merci Covid d’avoir ralenti l’affaire.

Pour autant, que suis-je venue faire ici ?
Si tu le sais, pense à me le dire !
Car moi je n’en sais rien, et je dirais même que depuis l’atterrissage dimanche midi, le mystère me semble plus épais encore. L’avenir me dira ce que me réserve cette étape de vie.
Quelle aventure surprenante…
Pour l’instant mes relations sont principalement animales : nombreuses piqûres de moustiques (ne suis-je pas assez dingue comme ça ?), la rencontre d’une musaraigne dans mon lit cette nuit (La mignonne se promenait sur mon bras et elle a visiblement eu très peur de moi. Elle criait en parvenant à franchir la porte.) et, surtout, l’importation d’une tique normande qui me vaut un traitement antibiotique qui suppose d’éviter absolument toute exposition au soleil !!!
Voici pour aujourd’hui.