Le paradoxe du jetable ou comment devenir un consommateur conscient ?

Que choisir pour respecter la planète ?
Rien que pour de simples stylos, cela me semble de plus en plus complexe…
D’accord, le plus écologique est de ne pas utiliser de stylo, ni de papier bien sûr ! Mais ça je n’y suis pas encore prête.
Côté encre par exemple, j’ai le choix entre un Bic cristal à 0,30€ et un stylo « durable » et chic à plus de 30€ (et 270€ pour le Pilot il y a quelques années). Durables oui pour la carcasse… mais avec des recharges jetables et bien plus chères (plus de 5€ pour le stylo à bille) et polluantes que le Bic !!!
Pour moi qui aime tant les stylos : quel choix paradoxal !
Certains se diront sans doute que je me prends la tête pour pas grand chose. Mais l’accumulation de ces « pas grand chose » rempli nos placards avec des vêtements, chaussures, outils, de la décoration… pour ne pas dire gadgets qui nous sont si facilement accessibles que nous n’avons pas conscience de leurs impacts : pollution, méthode de production irrespectueuses des salariés, de l’environnement, et même notre budget personne. Habitués à acheter, on travaille pour se payer des objets et loisirs censés compenser nos frustrations professionnelles… alors qu’on pourrait choisir de moins travailler ou de choisir une activité enthousiasmante.
Pour en revenir à mes stylos : depuis quelques années, j’ai abandonné les rollers (jetables ou de luxe aux chères recharges) pour en revenir au stylo à encre de bon rapport qualité/prix. Il me reste à consommer des cartouches jetables. Non, je ne suis pas revenue au porte plume.
Vers quel stylet me tourner ? Et au-delà de cet objet, ce pourrait aussi être :
Quels vêtements choisir ?
En effet, sais-tu que l’industrie textile est a 2ème plus polluante, juste après le pétrole ?
Voici quelques articles éclairants sur ce sujet : https://www.pubavenue.com/Blog/article/261/impact-industrie-textile-sur-environnement/ https://www.oxfamfrance.org/agir-oxfam/impact-de-la-mode-consequences-sociales-environnementales/ https://www.wwf.ch/fr/nos-objectifs/wwf-rapport-sur-lindustrie-de-lhabillement-et-des-textiles https://www.gayaskin.fr/2018/03/19/le-textile-deuxieme-industrie-polluante-mais-pourquoi/
NB : j’ai eu le plaisir de rencontrer à La Maison Folio (La Réunion), Ismaël Moussadjee, artiste textile qui, par ses créations issues de déchets, sensibilise aux dégâts de cette industrie. Cf. Instagram _Imjee_

Si je devais résumer, ce serait : « Comment vivre en conscience ? de manière à ce que mes choix, mes actes respectent mes valeurs. »
Sacré programme, celui de notre vie sans doute. Il se joue chaque jour, pas à pas…

Auto-coaching :

Comment prendre conscience de l’impact de mes choix ?
Quelles sont mes 5 valeurs prioritaires ?   NB : exercice à ta disposition sur demande ou lien
Comment agir en phase avec elles ?

Toutes nos croyances sont vraies !

Nous avons tous de multiples croyances et elles influencent nos expériences.
Globalement, elles nous simplifient la vie (modèle clé en main pour décider). Pourtant, certaines nous la rendent plus agréable alors que d’autres nous la pourrissent…
Certaines vont alimenter nos peurs,
d’autres vont développer notre bonheur.
Certaines nous figent : croyances limitantes,
d’autres nous aident à avancer : croyances aidantes.
Toutes sont nos choix, inconscients ou conscients ! 

Une croyance devient vraie pour la personne qui vit en fonction d’elle, car au travers de ses expériences, elle tend à la valider (biais de confirmation).

La seule personne qui en décide : c’est moi-même… et si possible moi-m’aime.
Si je veux vivre consciemment, il est essentiel d’identifier mes croyances et leurs impacts sur ma vie. Ainsi, je pourrai les choisir.
La société ne nous invite pas vraiment à cela… Beaucoup de croyances sont même culturellement considérées comme des vérités, des évidences incontestables. En voici un exemple historique : en occident chrétien, avant Galilée, l’évidence était que la terre était plate. Quiconque osait envisager une autre version était condamné ! Même si cet exemple est ancien, ne vivons-nous pas actuellement sous l’influence de croyances culturelles ?
Depuis quelques siècles la science tend à remplacer la religion. Ainsi, les explications sont, soit-disant, tangibles car prouvées… Et pourtant les versions se succèdent et se contredisent. Il est socialement plus rassurant de partager un avis sans le remettre en question. Pourtant, au début du 20ème siècle, la relativité a remis en cause les fondements de la physique. La puissance culturelle des croyances fait que cette découverte reste discrète. Dans les années 1980, en terminale scientifique, j’ai appris que les neurones se développaient jusqu’à 18 ans puis leur nombre diminuait. « Connaissance » déjouée depuis ! J’ai aussi appris que la génétique était déterminante. Depuis, l’épigénétique a remis cette vision déterministe en question : l’expression des gênes dépend de l’environnement et de nos comportements. Nous influençons notre vie. Autre croyance « évidente » : une table est dure parce qu’elle est constituée de matière… alors que tout matériau est constitué d’atomes qui contiennent une quantité infinitésimale de matière (le noyau et les électrons) tenue par de l’énergie.
Peut-être que dans quelques décennies, en ce qui concerne le rôle de l’énergie et les soins énergétiques, on nous considèrera comme aussi crédules que nos ancêtres qui croyaient que c’était le soleil qui tournait autour de la terre. A propos des soins, la médecine allopathique, dite « conventionnelle », est la seule officiellement reconnue actuellement en France. Pourtant, elle n’est que très récente, issue de l’invention des médicaments par l’industrie pharmaceutique. Qu’en sera-t-il dans un siècle ?
Au-delà de ces exemples culturels, nous sommes responsables de nos idées personnelles, souvent influencées par notre culture… et pourtant individuelles.

Préalable pour aller plus loin : identifier mes croyances.
On ne nous a pas appris cela l’école. Pas sûr que beaucoup de profs sachent ce que c’est vraiment…
Par définition, les croyances ne sont ni des vérités, ni des réalités. Elles sont nécessairement questionnables. Quand je prends conscience de mes croyances, je peux les explorer et les confronter une à une pour les choisir de manière à ce qu’elles servent mes choix de vie, plutôt que de les desservir.
Si souvent nous prenons nos pensées, opinions, jugements et croyances pour des réalités !
Ce ne sont que nos lectures du monde. La preuve, si besoin, est que tout le monde ne partage pas la même lecture, alors que la réalité est non contestable. Le filtre de nos lectures nous conduit si souvent à des souffrances, des conflits… dont (même sans en avoir conscience) nous sommes cocréateurs. Nooon, les autres ne sont pas responsables de notre malheur, ni même de nous rendre heureux. Chacun est responsable de ses émotions et de ses choix dans l’attribution des responsabilités externes.
Pour certaines personnes souffrant de troubles psychiques comme des pensées paranoïaques ou de l’anxiété généralisée, cela peut sembler évident que le mental influence notre façon de vivre. Elles vivent un enfer créé par leurs pensées. En fait, à des degrés différents, c’est notre lot à tous, et nous en sommes rarement conscients.

Auto-coaching :

J’identifie quelques unes de mes croyances relationnelles (les a priori que j’ai sur les autres).
J’explore l’impact de chacune de ces croyances sur mon rapport aux autres : limitant ou aidant ?
Quand j’identifie une croyance limitante, je recherche par quelle croyance aidante je pourrais la remplacer. Ai-je envie de la transformer ? Si oui, comment vais-je procéder ?

Les masques de la peur

« Soyez vous-même, les autres sont déjà pris. »
Oscar WILDE

A qui donnes-tu le pouvoir ? Qui dirige tes choix ?
Tes peurs ou tes envies ? 

Souvent la peur commence par la peur du jugement…
Réalise-t-on alors qu’avant que cela concerne autrui, c’est nous qui imaginons ce que les autres pourraient penser de nous ? Ainsi nous générons nos peurs !
– si cela m’aide à vivre, c’est cool.
– si cela me pourrit la vie, j’ai la possibilité de changer mes pensées : cool 🙂

Mon envie de présenter un aspect favorable de moi peut, éventuellement, m’aider à être qui j’ai envie d’être, à développer ma vision du monde dans lequel j’ai envie de vivre…
mais si cela m’en empêche, c’est dommage. Par exemple de peur de ne pas être comme les autres, parce que je crois qu’il me faut me conformer aux idées de mes parents, de mes dirigeants, de mes amis… je peux adopter des comportements qui ne me correspondent pas.

Suis-je moi ou ai-je choisi de porter un masque pour être accepté ?
Si je tombais le masque ?
Qui ai-je peur d’être ou plutôt qui ai-je envie de découvrir dans mon authenticité ?
Quand je m’accepte comme je suis, avec mes forces et mes faiblesses, je suis bienveillant.e envers moi-même : moi-m’aime.
Je peux alors utiliser mon énergie, non plus pour me dissimuler
mais pour révéler le meilleur.
Ainsi j’ose ce que j’espère ! Plutôt que de cacher ce que je crains.
Oui, cela suppose du courage, celui de traverser la peur du jugement et de développer l’écoute de soi.
N’est-ce pas en osant que je pourrai suivre le conseil de Gandhi :
                          « Soyez le changement que vous voulez pour le monde ».
Si j’attends que d’autres me montrent le chemin, il y a de fortes chances (risques?) que je suivrai leur chemin, et non le mien !

Alors, la première question est :
Qu’ai-je envie pour moi ? Qu’est-ce qui donnerait sens à ma vie ?
Y répondre et lui donner vie : voici mon défi quotidien.

Il arrive qu’au lieu de le relever je choisisse de vivre par personnes interposées : les écrans, les livres… regarder, écouter les autres vivre.
Est-ce là ma vie ? Est-ce ainsi que je vais m’épanouir ?
Ces informations peuvent être inspirantes (des biographies de personnes admirables, des ressources…) ou distrayantes, voire effrayantes.
Je suis personnellement effrayée par les programmes télé (que je consulte quand je séjourne dans un hôtel, rare) : combien de morts par soirée dans les films et séries ? Est-ce cela le reflet de ma vie ? Est-ce cela qui m’inspire ? Je me demande alors : « Combien de meurtres as-tu déjà vus dans ta vie ? » Quel rapport avec ce qu’on propose à voir ? En quoi cela va-t-il m’aider à créer le monde auquel je rêve ?

Auto-coaching :

Et si je m’autorisais à être moi : quels seraient mes choix ?
Quel est le monde dans lequel j’aimerais vivre ?

La première étape pour oser ma vie est de mieux me connaître : aller à ma rencontre. Identifier mes envies et mes ressources me permet de les activer et de leur donner vie. Posture constructive : plus besoin de consommer (gaspiller?) mon énergie pour le défensive.

Je dis miroir 
L’effet miroir m’offre d’extraordinaires informations sur « moi-m’aime » !
L’effet miroir ce sont les émotions suscitées par ce qui m’entoure : ce que je vois chez autrui me parle de moi, en général avec un ampli !
Au-delà de la comparaison (qui relève souvent du jugement), cela devient une source d’information pour me remettre en phase avec moi.

En étant à mon écoute, je passe de la plainte à la ressource.
Ce qui se présente à moi est source de croissance.
Voici autant de messages pour mieux me connaître afin d’exprimer le meilleur de moi, par choix.
Là est le miroir : ce qui suscite mes émotions parle de moi.

De la médecine, et nos choix

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J’ai l’impression que ses principaux objectifs sont désormais de « gommer » les symptômes : un peu comme si les pompiers se contentaient d’éteindre les alarmes ! N’est-ce pas ce qui s’est passé dans un 1er temps le 15 avril 2019 à Notre Dame de Paris ? On connait la suite… Diabète, cholestérol, hypertension… les médecins disent que cela ne se guérit pas mais que les médicaments de préférence à vie, maitrisent les alarmes.
NB : je ne suis assurément pas médecin et me contente d’observer la situation pour moi et autour de moi, et éventuellement d’inviter à la réflexion pour se positionner. Parfois, il m’arrive de douter de mon point de vue, car il semble vraiment minoritaire. « Heureusement » mon histoire me rappelle à l’ordre : dans ma famille paternelle, on pâtit et meurt plus des traitements que des maladies !
La crise Covid a exacerbé cela puisque les traitements potentiellement efficaces pour soigner ont été officiellement interdits alors que les médicaments employés étaient très anciens, très bien connus des médecins et peu couteux. Au lieu de cela, tant que la personne restait « valide » (capable de se déplacer), on lui prescrivait du paracétamol (molécule visant à éteindre les douleurs, alias les alarmes) à prendre jusqu’à aggravation des symptômes, en particulier respiratoires, susceptibles d’entraîner une hospitalisation. Il y a eu aussi le test grandeur nature d’un médicament très couteux et non validé qui n’a a priori pas donné de résultats concluants, voire pire.
Quel est le sens de ces choix ?
Serait-ce pour se limiter à l’utilisation des (juteux) vaccins expérimentés à échelle massive ?
Et si les symptômes avaient un rôle ?
S’ils étaient des alarmes capables de nous prévenir d’un déséquilibre dans notre santé ?
Si on les considérait comme des messages nous signifiant que notre hygiène de vie n’est pas orientée santé ?
Le diabète par exemple, surtout celui appelé de « type 2 », n’est-il pas directement lié à notre consommation de sucre ? Pourtant d’après les témoignages que j’ai recueillis, la plupart des médecins le traitent avec des médicaments sans évoquer de potentialité de guérison, voire même en l’excluant. Ils peuvent même affirmer que le traitement sera nécessaire à vie.    Pourtant, certains réfractaires à la médecine dite « traditionnelle » (qui a pourtant moins d’un siècle d’existence, disons avec l’apparition des médicaments, donc plutôt médecine chimique ou pharmaceutique) changent drastiquement leur alimentation et leur mode de vie et parviennent ainsi à rétablir leur équilibre glycémique sans traitement.  En voici un témoignage médical : https://www.youtube.com/watch?v=da1vvigy5tQ

Combien de nos maladies (mal a dit) sont liées à notre mode de vie : stress, sédentarité, émotions, alimentation, drogues (légales et autres), pollution… ?
Ne peut-on vraiment rien y faire ?
Qu’en est-il de notre posture physique par exemple ? Il me semble que depuis quelques années de gros progrès ont été accomplis suite à de gros dégâts chez des personnes exerçant des métiers à fortes contraintes physiques : limitation du port des charges, appareillages pour aider…)
Ces améliorations sont probablement issues d’une analyse « bénéfices/coûts », comme ce fût le cas pour le tabac dont la consommation a longtemps été encouragée par l’Etat (certains se souviennent du tabac de troupe, systématiquement offert aux militaires jusqu’en 1972) avant d’être diabolisé quand ils ont constaté qu’il leur coûtait plus (Sécu) qu’il ne leur rapportait (Seita).
Preuve que les points de vue de nos gouvernants peuvent radicalement changer.

Voici qui me fait croire que le meilleur décisionnaire c’est soi-même quand on accepte et reconnaît sa responsabilité.

Qu’en est-il de nos choix psychologiques : nos pensées, nos valeurs, nos croyances… Ces choix intrinsèques dont nous sommes potentiellement responsables, si nous acceptons notre pouvoir : être responsable et libre.

Depuis 18 mois, on nous « suggère » (euphémisme) de nous concentrer, entre autres, sur la peur du virus (avec des chiffres en données brutes, sortis de leur contexte, donc insensés) et une obligation aux gestes barrière dits de « distanciation sociale » ? Euh pourquoi ce terme alors qu’il s’agit de distanciation physique ? Quel choix étrange ? Serait-ce que nos gouvernants ne comprennent pas le sens de leur langue ou ont-ils choisi ce terme à dessein pour nous éloigner (humainement) les uns des autres ?
Quid de la prévention active ?
Qui en parle ? Quand évoque-t-on notre santé et notre potentiel immunitaire naturel ?
Qui nous explique comment en prendre soin ?
Qui nous incite à manger sainement car les fruits et légumes frais de saison nous renforcent alors que les aliments transformés nous affaiblissent et favorisent les maladies (diabète, cancer, maladies auto-immunes…) ?

J’ai écrit ce texte il y a 3 semaines, et il me semble temps de le publier. Ainsi, j’y ajoute un lien vers un texte amplement partagé depuis hier sur les réseaux sociaux. La déclaration d’Helsinki de 2002 https://www.cairn.info/revue-laennec-2002-1-page-44.htm qui complète le Code de Nuremberg https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_de_Nuremberg et le serment d’Hippocrate https://www.conseil-national.medecin.fr/medecin/devoirs-droits/serment-dhippocrate

Auto-coaching :

Quels sont mes pensées dominantes ? Quelles sont mes valeurs, mes croyances ?
Quel est mon mode de vie actuel ? Est-ce que que prends soin de mon corps ?
Que pourrais-je faire évoluer pour veiller sur moi de façon respectueuse ?

Notre vie, envahie de distractions


Coucher de soleil dans mon lotissement…

  «  La vie est une perpétuelle distraction
qui ne vous laisse même pas prendre conscience de ce dont elle distrait. »
Franz KAFKA

Paradoxe qui s’amplifie (effet sociétal ?) :
notre vie s’emplit de + en + de distractions sensées compenser nos frustrations… récompenses pour nos souffrances ?
Combien d’heures par semaine, par jour cela représente-t-il pour moi ?
Certains cumulent même les distractions et les frustrations, en consultant les réseaux sociaux au travail par exemple.

Quelles sont nos distractions ?
La liste me semble longue, et même sans limite. Guidée par nos désirs… sans forcément avoir conscience qu’ils sont plus ou moins télécommandés par le modèle économique ambiant. Actuellement la logique du toujours plus est de mise : + loin, + chic, + impressionnant, + cher…
Pour + de plaisir ? Pas sûr ! Et même pire, sûr que non car les satisfactions s’estompent rapidement, c’est l’habituation. Ainsi, la recherche de distractions, suppose de sans cesse les amplifier, pour ressentir des satisfactions, sinon le résultat est d’amplifier les frustrations !!! La logique du toujours plus est donc nécessaire !
Parmi les sources de distractions : la nourriture (au-delà de répondre à nos besoins naturels), les boissons (en particulier sucrées ou alcoolisées), les écrans (la télé depuis quelques décennies, puis Internet, les séries, les réseaux sociaux…), les achats (vêtements, gadgets et objets technologiques, bijoux, montres, chaussures, décoration…), les autres loisirs (soirées, ciné, voyages, week-end, restaurants, sports extrêmes…), d’autres drogues moins licites…

Quelles ont mes distractions ?
A moi de procéder à un bilan personnel : comment j’utilise mon temps dit « libre » ?

Quel est le sens du mot distraction ?
Littéralement, il détourne de l’action.            Voir l’avis du dico en fin d’article
C’est potentiellement « se reposer », ce qui est recommandé même dans la Bible : repose le 7ème jour. Mais utilisé a gogo, c’est aussi un excellent moyen pour s’éloigner de nous-même, de notre vraie nature.
Combien de temps passons-nous par semaine devant des écrans distrayants (y compris les infos) ?
Combien de temps durant la même semaine passons-nous à nous intéresser à nous-même, au sens de notre vie, à notre mission ?

Quelles sont nos frustrations ?
Souvent c’est le travail et les factures (avec en priorité les impôts) qui sont cités, puis les relations : absentes ou vécues comme obligatoires (famille, réunions…).
Ne créons-nous pas nous-mêmes, inconsciemment ces frustrations ?
Sorte de cercle vicieux, de piège.
Par exemple, si j’exerce un travail qui ne me satisfait pas (donc frustrant), je vais chercher à m’en distraire par des sorties, achats, nourritures… Ces distractions sont-elles essentielles ou vides de sens ? Avec l’effet d’habituation, il m’en faudra toujours plus et ainsi, je risque d’accepter de travailler davantage juste pour payer les distractions sensées compenser mes frustrations professionnelles !!!

Quelles sont mes frustrations ?
Si j’exerce avec enthousiasme ma mission professionnelle, ne m’offre-t-il pas de satisfactions plus réjouissantes que certaines compensations futiles ?
Si je décide pour moi, que je pilote ma vie 😉 en fonction de ce qui me correspond, et en dosant mes efforts pour ne pas aller jusqu’à l’épuisement, les satisfactions en découlent.

Quelques définitions, selon le Petit Larousse :
Distraction : action de détourner l’esprit d’une occupation ou préoccupation
Loisir : temps dont on peut disposer en dehors de ses occupations ordinaires
Loisirs : distractions pendant le temps libre
et je laisse Victor HUGO clore cet article :

« On s’en va parce qu’on a besoin de distraction,
et l’on revient parce qu’on a besoin de bonheur. »