Communiquer c’est mettre en commun, c’est partager des informations. Cela peut sembler trivial, sauf que les informations reçues sont rarement identiques à celles émises…
Il y a de la distorsion, due à maints facteurs.
D’abord, chacun a son propre cadre de référence (sa vision du monde) influencé par toute son histoire de vie.
Ensuite, même si le contenu semble clair, dépourvu d’ambiguïtés, la forme du message et son contexte émotionnel priment ! Par ce que je crois, par ce que je ressens, je prête des intentions à l’émetteur et j’interprète ainsi son message.
Bref, même un message simple peut générer de grandes confusions… surtout s’il n’y a pas de rétroactions. Les rétroactions ou retours d’informations sont essentielles : elles permettent de vérifier la compréhension du message transmis et éventuellement l’adhésion du récepteur.
En général, quand confusion il y a, je vais en attribuer la responsabilité à l’autre (je renvoie la faute).
Le miroir me permet de prendre mes responsabilités, et d’identifier ce qui se passe chez moi quand la communication coince ou dérape.
Voici quelques questions en guise de miroir :
Qu’est-ce qui se passe ? J’observe le message, sa forme (le ton, le choix des mots, le canal (écrit, oral, téléphone, Internet …), le contexte émotionnel…
Quelle est mon intention dans cette situation ?
Quelles ont les autres interprétations possibles ?
En étant à mon écoute, je passe de la plainte à la ressource.
Ce qui se présente à moi est source de croissance.
Voici autant de messages pour mieux me connaître afin d’exprimer le meilleur de moi.
Là est le miroir : ce qui suscite mes émotions parle de moi.
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