Nous avons tous de multiples croyances et elles influencent nos expériences.
Globalement, elles nous simplifient la vie (modèle clé en main pour décider). Pourtant, certaines nous la rendent plus agréable alors que d’autres nous la pourrissent…
Certaines vont alimenter nos peurs,
d’autres vont développer notre bonheur.
Certaines nous figent : croyances limitantes,
d’autres nous aident à avancer : croyances aidantes.
Toutes sont nos choix, inconscients ou conscients !
Une croyance devient vraie pour la personne qui vit en fonction d’elle, car au travers de ses expériences, elle tend à la valider (biais de confirmation).
La seule personne qui en décide : c’est moi-même… et si possible moi-m’aime.
Si je veux vivre consciemment, il est essentiel d’identifier mes croyances et leurs impacts sur ma vie. Ainsi, je pourrai les choisir.
La société ne nous invite pas vraiment à cela… Beaucoup de croyances sont même culturellement considérées comme des vérités, des évidences incontestables. En voici un exemple historique : en occident chrétien, avant Galilée, l’évidence était que la terre était plate. Quiconque osait envisager une autre version était condamné ! Même si cet exemple est ancien, ne vivons-nous pas actuellement sous l’influence de croyances culturelles ?
Depuis quelques siècles la science tend à remplacer la religion. Ainsi, les explications sont, soit-disant, tangibles car prouvées… Et pourtant les versions se succèdent et se contredisent. Il est socialement plus rassurant de partager un avis sans le remettre en question. Pourtant, au début du 20ème siècle, la relativité a remis en cause les fondements de la physique. La puissance culturelle des croyances fait que cette découverte reste discrète. Dans les années 1980, en terminale scientifique, j’ai appris que les neurones se développaient jusqu’à 18 ans puis leur nombre diminuait. « Connaissance » déjouée depuis ! J’ai aussi appris que la génétique était déterminante. Depuis, l’épigénétique a remis cette vision déterministe en question : l’expression des gênes dépend de l’environnement et de nos comportements. Nous influençons notre vie. Autre croyance « évidente » : une table est dure parce qu’elle est constituée de matière… alors que tout matériau est constitué d’atomes qui contiennent une quantité infinitésimale de matière (le noyau et les électrons) tenue par de l’énergie.
Peut-être que dans quelques décennies, en ce qui concerne le rôle de l’énergie et les soins énergétiques, on nous considèrera comme aussi crédules que nos ancêtres qui croyaient que c’était le soleil qui tournait autour de la terre. A propos des soins, la médecine allopathique, dite « conventionnelle », est la seule officiellement reconnue actuellement en France. Pourtant, elle n’est que très récente, issue de l’invention des médicaments par l’industrie pharmaceutique. Qu’en sera-t-il dans un siècle ?
Au-delà de ces exemples culturels, nous sommes responsables de nos idées personnelles, souvent influencées par notre culture… et pourtant individuelles.
Préalable pour aller plus loin : identifier mes croyances.
On ne nous a pas appris cela l’école. Pas sûr que beaucoup de profs sachent ce que c’est vraiment…
Par définition, les croyances ne sont ni des vérités, ni des réalités. Elles sont nécessairement questionnables. Quand je prends conscience de mes croyances, je peux les explorer et les confronter une à une pour les choisir de manière à ce qu’elles servent mes choix de vie, plutôt que de les desservir.
Si souvent nous prenons nos pensées, opinions, jugements et croyances pour des réalités !
Ce ne sont que nos lectures du monde. La preuve, si besoin, est que tout le monde ne partage pas la même lecture, alors que la réalité est non contestable. Le filtre de nos lectures nous conduit si souvent à des souffrances, des conflits… dont (même sans en avoir conscience) nous sommes cocréateurs. Nooon, les autres ne sont pas responsables de notre malheur, ni même de nous rendre heureux. Chacun est responsable de ses émotions et de ses choix dans l’attribution des responsabilités externes.
Pour certaines personnes souffrant de troubles psychiques comme des pensées paranoïaques ou de l’anxiété généralisée, cela peut sembler évident que le mental influence notre façon de vivre. Elles vivent un enfer créé par leurs pensées. En fait, à des degrés différents, c’est notre lot à tous, et nous en sommes rarement conscients.
Auto-coaching :
J’identifie quelques unes de mes croyances relationnelles (les a priori que j’ai sur les autres).
J’explore l’impact de chacune de ces croyances sur mon rapport aux autres : limitant ou aidant ?
Quand j’identifie une croyance limitante, je recherche par quelle croyance aidante je pourrais la remplacer. Ai-je envie de la transformer ? Si oui, comment vais-je procéder ?
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