Une des mesures de notre impact polluant sur la planète est l’empreinte carbone, c’est à dire la quantité de CO2 rejetée dans l’atmosphère par nos comportements.
L’empreinte carbone concerne nos déplacements et la consommation énergétique qu’ils engendrent, mais pas que cela !
Notre impact existe dans chacun de nos achats, pour ne pas dire chacun de nos gestes. Le véhicule que j’achète, même si je ne l’utilise pas a une empreinte carbone liées à sa fabrication, à son acheminement… Pour chaque étape de sa conception à sa livraison en passant pas sa fabrication il a nécessité une consommation énergétique et a été source de rejets de CO2 dans l’atmosphère. Oui, c’est sans doute énorme !
Comme nous l’avons appris à l’école, ce sont les plantes qui par la photosynthèse recyclent le CO2. Ainsi des mouvements comme le moteur de recherche Ecosia cherchent à augmenter le nombre d’arbres pour limiter les effets des rejets de CO2.
Pourtant, même la salade que j’achète peut avoir un bilan carbon négatif ! Selon son mode de production et la distance qu’elle a parcouru pour arriver dans mon assiette. Sans parler des oranges achetées en août qui arrivent d’Afrique du Sud et du jean en coton délavé qui vient du Bengladesh… (NB : la production de coton, son nettoyage et le délavage de la toile bleue sont très polluants).
Ainsi, comme notre mode de vie est plus culturel que naturel, chacun de nos gestes quotidiens est source de pollution contrairement à la vie animale naturelle (dite sauvage !) qui s’insère dans un cycle vertueux : une économie circulaire parfaite 😉
Bref, supprimer notre empreinte carbone à court terme n’est pas vraiment envisageable mais la réduire chaque jour par mes actes est possible. Cela commence par une prise de conscience, sans pour autant culpabiliser !
Auto-coaching :
Ai-je envie de réduire mon empreinte carbone ? Si oui, voici quelques questions pour l’envisager.
Quelle est la provenance de mes légumes ? Quelle distance ont-ils parcouru ? Comment ont-ils été produits ?
Quels sont mes choix pour mes déplacements ? Est-ce que j’ajuste mes choix en fonction de la distance ? Est-ce le vélo ? La voiture ? Le bus ? La marche ? Le covoiturage ? Le train ? …
D’où vient ce produit qui me fait envie ? En ai-je vraiment besoin ? Existe-t-il d’occasion ? En location ou partage d’usage ?
Et aussi : qu’est-ce que je fais de ce dont je veux me débarrasser parce que c’est devenu inutile, cassé, ou passé de mode ? Est-ce que je jette ? Si oui, est-ce que je choisis l’option recyclage ? (Cf. les multiples directions possibles : compost pour les matières végétales, papier, plastiques, métaux, électronique, ampoules, piles… Est-ce que je revends ? Est-ce que je le transforme avec mon esprit artistique ou bricolage ? Ai-je le réflexe recyclage (ressourceries, associations sociales…) ? …
Pour aller plus loin, voici une suggestion de lecture : « Ca commence par moi » de Julien VIDAL
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